Boucheries Melgoriennes Castelnau le Lez dirigées par Eric Nouricier

Boucheries Melgoriennes Castelnau le Lez sont un magasin dirigé par Eric Nouricier aux portes de Montpellier.

Éric Nouricier a 15 ans à peine quand il entre en apprentissage pour devenir boucher , comme son père et son oncle. Né à Paris dans une famille bretonne, c’est au bord de l’Atlantique dans le Morbihan qu’il passe son enfance. Il retourne dans la capitale pour son apprentissage dans la boucherie de son oncle dans le XVIII^e arrondissement. Il y travaille quatre ans avant d’entamer une période de saison dans le Sud, notamment en Corse. « Difficile de retourner à Paris après avoir vécu au soleil, précise-t-il,j’avais repéré une boucherie à vendre à Palavas. Je l’ai acquise et y suis resté 5 ans. Puis je me suis installé à Mauguio  où j’ai racheté une charcuterie baptisée Les boucheries Melgoriennes ». Devenue trop petite, il la conserve et ouvre une deuxième boutique, immense, à Castelnau-le-Lez en octobre 2015.

Éric Nouricier a transmis à son tour la passion de la bonne viande à ses deux enfants , Ludovic (26 ans) et Ludivine (19 ans). Tous deux travaillent aujourd’hui avec leur père, l’un à Mauguio, l’autre à Castelnau-le-Lez . Le papa se déplaçant d’un magasin à l’autre. «Je suis fier que mes enfants travaillent avec moi , j’aimerais qu’ils prennent la suite.» reconnaît le patron des Boucheries Melgoriennes . 

Si la passion reste intacte, Éric Nouricier explique que pour la viande, la conjoncture s’avère assez compliqué aujourd’hui : «Ma philosophie tient en quelques mots, tout le monde doit pouvoir manger de la très bonne viande . D’où nos prix très serrés pour une grande qualité . Nous offrons un service équivalent sinon moins cher que la grande distribution. Je regrette que nous, les bouchers-charcutiers , ne nous réunissons pas pour mieux faire entendre nos voix et nos valeurs, il poursuit,je ne suis pas du tout contre les grandes surfaces. Simplement je souhaiterais qu’elles restent dans leur rôle. Quand elles empiètent sur nous, la pharmacie... Qui paye ? Ce sont les artisans-commerçants et c’est injuste».

Mais cet homme au grand cœur ne veut pas rester sur une note négative. Aussi il se souvient des fêtes de fin d’année avec son équipe. Un souvenir notamment le touche, celui de l’ouverture de la boutique de Mauguio . Il avait loué une manade et invité 300 de ses clients pour une grillade monumentale à Lansargues.

Des mauvais souvenirs ? Des blessures ? Non, aucun. Éric Nouricier avoue être très vigilant sur la sécurité. Tout le monde porte tout le temps gants et tabliers de protection. Dans le même esprit, ses apprentis n’utilisent pas les machines de découpe. « En tant que patron, je suis assez à cheval sur les principes. Je pense être sympa mais je tiens à ce que les choses soient effectuées comme je l’ai demandé. La rigueur me semble indispensable. Les équipes bougent peu, c’est un bon signe, qu’ils sont bien ici.» constate Éric Nouricier. Ce patron, à la fois attentif à ses équipes et à la sécurité, aime aussi la voile, qu’il pratique dès qu’il a un moment de libre.

Bon vent aux Boucheries Melgoriennes et à son immense boutique de Castelnau !